Les slams des 4ème7

vendredi 29 janvier 2010

ARTHUR

Deuil la Barre, Deuil la Barre
C’est qu’une ville pleine de banlieusards
Deuil la Barre, Deuil la Barre,
Y a quand même peu de gens bizarres

Moi si mon œil ne voit pas deuil la barre
J’me sens mal et j’ai un coup de barre
Moi, si je me sens mal autre part qu’à Deuil
C’est parce que mes souvenirs et moi n’arriveront pas à faire le deuil

Le périphérique ça a quand même un hic,
L’air urbain n’est pas toujours très sain

Moi si mon œil ne voit pas deuil la barre
J’me sens mal et j’ai un coup de barre
Moi, si je me sens mal autre part qu’à Deuil
C’est parce que mes souvenirs et moi n’arriveront pas à faire le deuil


ANTOINE
JE CONNAIS UNE VILLE

Moi je connais une ville
Qui est vraiment en exil
Où il y a des pigeons
Qui sentent la pollution

Moi je connais une ville
Où autour il y a des bidonvilles
Où il y a des rues
Et franchement ça pue

Dans cette ville il y a des vieux
Qui se tiennent la main et traversent les rues à deux
Mais il y a aussi des jeunes
Qui ne sont pas très funs

Moi je connais une ville
Où autour il y a des bidonvilles
Où il y a des rues
Et franchement ça pue


XAVIER
D’OU JE VIENS

Ma ville je l’aime avec tous ses apparts
Alors c’est hors de question que j’en parte
Ici à Deuil en hiver il fait froid
Mais ceux qui la réchauffent ce sont les gens autour de moi


MATHILDE D
DEUIL LA BARRE

Deuil la Barre ce n’est pas la ville où je suis née
Mais c’est celle où j’ai vécu toutes ces années
C’est clair que je ne pouvais pas y naître, y a pas d’hôpital
Mais c’est clair que c’est la plus belle ville du val

Oui, c’est à Deuil la Barre qu’il y a 23000 habitants
Oui, c’est à Deuil la Barre qu’on ne voit pas passer le temps

Ici c’est sûr ça grouille pas comme à Enghien
Faut croire qu’il y a pas autant de magasins
Mais au moins t’as envie de circuler
Y a pas un tas de voitures qui t’empêchent de respirer

Oui, c’est à Deuil la Barre qu’il y a 23000 habitants
Oui, c’est à Deuil la Barre qu’on ne voit pas passer le temps


MARIE MADELEINE
MA VIE ET MA VILLE

J’avoue que c’est bien de quitter ce village
Quand tu ressens ce besoin de plus voir ces visages
Arriver dans la ville je me suis senti bien comme à Séville
Mais bon on dit quand même que c’est une superbe ville

Je me sens bien dans ma ville
C’est comme la puissance d’une pile

J’ai trouvé que le val d’Oise était un peu bizarre
Mais bon je préfère ça que de retourner là-bas
Au village je m’ennuyais car il n’y avait pas de gaité
Mais en ville il y a des cris il y a de la joie et c’est ensoleillé

Je me sens bien dans ma ville
C’est comme la puissance d’une pile


QUENTIN L
LA VILLE D’OU JE VIENS

La ville où je vivais s’appelait Argenteuil
Mais celle que j’habite aujourd’hui s’appelle Deuil

Depuis ma naissance une grande ville m’abritait
Là-bas il y avait beaucoup de monde qui s’agitait
J’aimais plutôt le calme et les coins de verdure
J’ai laissé cet univers pour plus de nature

La ville où je vivais s’appelait Argenteuil
Mais celle que j’habite aujourd’hui s’appelle Deuil

Depuis je vois des arbres autour de ma maison
Je vois beaucoup d’oiseaux à la belle saison
Et moi qui les adore je peux manger mes pommes
J’espère y vivre encore jusqu’à y être un homme

La ville où je vivais s’appelait Argenteuil
Mais celle que j’habite aujourd’hui s’appelle Deuil


MAXIME
MA VILLE

Ma ville où mes parents m’ont créé
Où j’ai tant crié, chouiné et joué
Restera dans mes plus belles pensées
Tout au long de mes années

J’habite à Deuil la barre
A l’opposé du quartier de la barre
Je réside rue Morisset
Là où je suis né

Ma ville où mes parents m’ont créé
Où j’ai tant crié, chouiné et joué
Restera dans mes plus belles pensées
Tout au long de mes années

J’aime tant me promener
Dans tous les quartiers
Aussi bien à la Galathée
Que dans ma rue Morisset

Ma ville où mes parents m’ont créé
Où j’ai tant crié, chouiné et joué
Restera dans mes plus belles pensées
Tout au long de mes années

Maintenant que j’ai grandi
J’ai visité Paris
Mais je sais que je n’ai qu’une seule envie
C’est de revenir ici


THOMAS C
DEUIL LA BARRE

Sur les trottoirs de Deuil la barre
Près de la gare
Comme toutes les semaines
J’ai de la peine

Chaque matin je vais à l’école
Mais j’y fais le guignol

Tous les matins
Je me réveille avec les bruits du train
Dans la rue y’en a toujours qui mendient
Et ils me disent : « t’as pas une pièce petit ? »

Chaque matin je vais à l’école
Mais j’y fais le guignol


MATHILDE P-R
MA VILLE C’EST DEUIL LA BARRE

Deuil la Barre c’est une banlieue
Où la vie est présente dans chaque lieu
Du matin jusqu’au soir
Sans prendre le temps de s’assoir

On s’agite dans la ville
Comme la puissance d’une pile

On a besoin de vitamines
Pour cette vie citadine
On a besoin de béton
Pour vivre sans gazon

On s’agite dans la ville
Comme la puissance d’une pile

Certaines fois dans la rue on rencontre des voleurs
D’autres fois des arnaqueurs
Mais y’a tout de même des gens qui sont bons
Malgré toutes ces tensions


JULIEN
SLAM

J’viens de Deuil la Barre
Et j’en ai un peu marre
Y a trop de violence
Et d’intolérance

J’voudrais bien partir
Là où il y a des sourires
Vivre au bord de la mer
Et ne plus m’en faire

Vivement les prochaines vacances
Pour oublier cette population dense
Aller au bord de la mer
Prendre un bon bol d’air

J’voudrais bien partir
Et ne plus revenir
Vivre au bord de la mer
Et ne plus m’en faire

QUENTYN D
LA-BAS, D’OU JE VIENS

Je m’appelle Quentyn et je viens de Deuil la barre
C’est un peu petit mais ce n’est pas la mer à boire
J’adore marcher dans la rue comme si j’étais chez moi
Mais j’aime aussi marcher dans les bois

Je viens d’ici et pas d’autre part
Oui ma ville s’appelle bien Deuil la barr’

Au printemps ma ville est toute fleurie
Alors qu’en automne le ciel est tout gris
Mon bahut s’appelle Diderot
Et pour y aller je passe devant un immeuble trop beau

Je viens d’ici et pas d’autre part
Oui ma ville s’appelle bien Deuil la barr’


THOMAS G
MA VILLE

Moi je viens d’une petite ville
Entre Paris et Ezanville
Où tous les jours j’entends des bruits
Des rumeurs, ou des cris

Moi je viens de Deuil la Barre, un lieu où il y a beaucoup de gens bizarres

Dans ma ville y a du mouvement
Donc bien sûr beaucoup de gens
Et c’est pour ça que j’écris
Sur ma ville et sur ma vie

Moi je viens de Deuil la Barre, un lieu où il y a beaucoup de gens bizarres


ANGELO
LES CARACTERISTIQUES DE LA VILLE D’OU JE VIENS

Ville de naissance, de résidence ou ville de décès
Quand on aime une ville, on l’aime jusqu’à l’excès
C’est toujours très divertissant d’admirer ses beaux paysages
Dans ces lieux ancestraux vivent d’inoubliables visages
Les villes où j’ai vécu ont une grande place dans mon cœur
Quand j’entends leurs noms, s’éveille en moi une très grande chaleur

Les liens de sang qu’on a avec nos parents
Ce sont ces mêmes fils invisibles très attachants
Qui ont besoin de temps, d’une vie, d’un cycle
Pour aimer des êtres vivants, des objets, une ville

Beaux quartiers, quartiers pauvres ou encore les bidonvilles
Pour certaines personnes ce sont des zones inaccessibles
On n’a pas le même avis sur l’aspect de leurs territoires
Dans ce monde pas totalement rempli de regards noirs
Voyager dans le monde pour rencontrer d’autres phénomènes
Dans leurs pays, dans leur ville ils vont nous montrer quel genre de vie ils mènent

Les liens de sang qu’on a avec nos parents
Ce sont ces mêmes fils invisibles très attachants
Qui ont besoin de temps, d’une vie, d’un cycle
Pour aimer des êtres vivants, des objets, une ville

Tout ce que je viens de dire parle de Deuil la Barre
Et a force on en a un peu marre
Parfois, on a des coups de barre
Et on veut partir tout d’un coup
Mais jusqu’au bout il faut tenir le coup
Deuil la barre est une belle ville au fond
Et pour vivre avec les personnes que j’apprécie j’aimerais y rester pour de bon

Les liens de sang qu’on a avec nos parents
Ce sont ces mêmes fils invisibles très attachants
Qui ont besoin de temps, d’une vie, d’un cycle
Pour aimer des êtres vivants, des objets, une ville


ASTRID
Ma vie

Je suis née à Pontoise
Près de l’Oise
J’ai vécu à Champagne
C’était la campagne

Mais parfois il faut déménager,
Il faut savoir tout quitter

A Deuil la Barre j’ai atterrie
Dans une maison jolie
Tous les matins je vais à Diderot
Et je passe devant Casino

Mais parfois il faut déménager,
Il faut savoir tout quitter


YANN

Moi j’avais rien demandé à la vie
Juste de pouvoir aimer tous mes amis
Quand j’ai connu la trahison j’ai du me faire une raison
La vie ne me fera pas de cadeau
Alors pourquoi ne pas plonger la tête sous l’eau
En regardant tout autour de moi le compas entre les doigts
C‘est à que j’ai commencé à creuser, percer.

Et finir par m’en aller du plus profond de l’enfer
Je voyais le monde à l’envers
J’ai vu des gens choquer
Et je t’ai vu toi pleurer
Là j’ai compris mon erreur
D’échapper au bonheur
Finalement quelqu’un m’aimais
Et moi trop naïf je le regrettais


DJEFF

Dans ma ville a moi,
Il n’y a pas de putois
Tu sais que je représente Garges
Et pour aller là bas, il n’y a pas de barrages
A Garges si tu veux être un dealer,
Faut pas que tu ais peur.
Là bas si tu veux te mettre bien
Faut que t’ailles te chercher une meuf bien.
A Garges il n’y a pas d’intello
Mais il y a du boulot
Tout le monde sait qu’il y a de la pollution
Mais sur la route faut faire attention
Tu sais que là bas
Tout le monde se bat
Là bas je passerais toute ma vie
A jouer à la Wii
Ce slam de la CB
C’est pour tous les surexcités.


ABINAYAA
Enfant de Deuil la Barre

Je suis de Deuil la Barre
La ville des trois gares et pour son rythme de vie
Moi je l’apprécie

Allez viens voir !
Tu ne perdras pas espoir !

Enfant de la rue
Jai vu, j’ai su
Que quand tu viendras ici
Tu seras toujours surpris

Allez viens voir !
Tu ne perdras pas espoir !


AMELIE
Le quotidien

Le jour se lève dans les rues de ma ville
Les premiers passants admirent les vitrines qui brillent
D’autres courent pour attraper le train
Qui est leur quotidien

La ville d’Enghien-les –bains c’est très bien
Et c’est de là que je viens

Toutes les lumières sont maintenant éteintes
Les enfants à l’école dans la neige font des empreintes
La boulangerie du quartier,
Nous donne envie de manger


PRISCILLIA
Ma ville Deuil

Je viens de Deuil la ville avec sa mairie

Où ma sœur s’est mariée avec son mari
Ma ville est sympathique et mon quartier aussi
Elle est située près de la capitale qui s’appelle Paris

Je viens de Deuil la ville avec sa mairie

Je vis dans une maison
Pas comme celle des bourbons.
Ma maison est à coté de la gar’
Qui est située près d’un bar

Je viens de Deuil la ville avec sa mairie


OPHELIE
J’habite ici

J’habite ici y a pas d’bagarres
J’habite ici pourquoi faudrait que je me barre
J’habite ici tout est calme
J’habite ici où t’as pas besoin de lame

Deuil la Barre, ville de bonheur
Deuil la Barre, mes amis ont toutes les couleurs

En d’autres lieux, c’est sûr c’est monstrueux
En d’autres lieux, c’est sûr tu peux avoir peur d’eux
Mais en les connaissant on sait qu’ils ne nous feront rien
Mais en les connaissant on s’aperçoit que ce sont des gens biens

Deuil la Barre, ville de bonheur
Deuil la Barre, mes amis ont toutes les couleurs


MOHAMED
Barbes je te connais bien

Je suis de Barbes et fier de l’être
Je suis tunisien et fer de l’être
Quand je suis à Barbes je me sens chez moi en Tunisie
Parce que tout le monde parle la même langue : l’arabe

Je suis de Barbes
A coté des abbesses
Le quartier de toutes les communautés
Du côté des indous
Appelés sous le nom de pakatous
Leurs habitations sont sous le métro
Où ils vendent des cacahuètes et du mais très chaud

A Barbes tu peux tout trouver,
Du trafic et du plastique
Barbes c’est le quartier de l’argent facile
A Barbes tu trouves que des immigrés tunisiens ou algériens
Qui vendent des ceintures D&G ou des téléphones volés à 50 dinars.
Le dernier portable qui sort aujourd’hui
Demain tu le trouveras à Barbes à moitié prix.
Je suis de Barbes et fier de l’être
Je suis tunisien et fier de l’être
Quand je suis à Barbes je me sens chez moi en Tunisie
Parce que tout le monde parle la même langue : l’arabe

CLEMENT
DEUIL MA VILLE NATALE

Viens visiter ma ville natale
Deuil, mon petit patelin amical
Je te ferai rêver par mes paroles
D’évasion en métropole

Deuil il fait bon vivre
En un instant, tu peux revivre
Avec son air de campagne
Il faut que tu m’accompagnes

Au square Winston Churchill
On est déjà au centre ville
On peut y voir tous les boulistes
Qui dans leur genre sont des artistes

Deuil il fait bon vivre
En arrivant quartier de l’église
Avec ses ruelles un peu grises
Passé la ligne de chemin de fer
Là on se retrouve en enfer

Deuil il fait bon vivre
En un instant, tu peux revivre
Avec son air de campagne
Il faut que tu m’accompagnes

Quartier des Mortefontaines
Assis auprès de la fontaine
Tu repenses à tes années collège
En te disant quel privilège

En un instant, tu peux revivre
Avec son air de campagne
Il faut que tu m’accompagnes


MELANIE D

Je viens de là et j’en suis fière
Tout comme maintenant et dix ans en arrière
Quand j’irai à Dunkerque
Toutes les portes seront ouvertes

Pas besoin de partir
La nature veut moins l’offrir
On a la mer, la campagne
Les touristes nous accompagnent

Je viens de là et j’en suis fière
Tout comme maintenant et dix ans en arrière
Quand j’irai à Dunkerque
Toutes les portes seront ouvertes

A l’âge de trois ans j’ai quitté cette ville
Mon cœur s’est déchiré dans ma poitrine
Mais je ne regrette pas
Car j’ai connu la signification du mot ami

Je viens de là et j’en suis fière
Tout comme maintenant et dix ans en arrière
Quand j’irai à Dunkerque
Toutes les portes seront ouvertes


STEPHANE

C’est là d’où je viens
Là où l’ambiance est fort bien
Mais retenu par les épidémies tenues sans laisse
On ne parle pas de nous dans la presse
Je regarde ces gens se dépêcher
S’il le fallait je t’attendrai toute ma vie
En écoutant la pluie qui tombe sur leur égo
Et tous ces enfants qui sautent dans les flaques d’eau
Qui se soucie de la vie qui m’a fait tout ce bien ?
Pour eux ça compte pour un bain
Mes amis qui me soutiennent dans toutes les épreuves que m’a infligées le malheur
Et là je le dis pour mes amis sans peur
Qui m’ont fait oublier mon heure

CHARLES
DEUIL LA BARRE

Le matin j’entends monter sur ma ville qui s’éveille
Le bruit des camions poussiéreux qui vident nos poubelles

Deuil la Barre tu es notre ville
Ton cœur fébrile pour nos bras dociles
Qui bosseront toute leur vie tranquille
DLB en banlieue nord
Qu’on aime toujours encore plus fort
Oui, nos cœurs ont du ressort

Ses bruits habituels, des pots d’échappement
Qui font partis du rituel des matinées bruyantes


Deuil la Barre tu es notre ville
Ton cœur fébrile pour nos bras dociles
Qui bosseront toute leur vie tranquille
DLB en banlieue nord
Qu’on aime toujours encore plus fort
Oui, nos cœurs ont du ressort

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